La 7ème édition des rencontres de la sécurité aura lieu du mercredi 9 au samedi 12 octobre 2019 inclus, sur l'ensemble du territoire, en métropole et en outre-mer. Depuis 2013, les rencontres de la sécurité résultent de la fusion de deux opérations qui étaient organisées de façon distincte par les mêmes acteurs de terrain, la "semaine de la sécurité routière" et la "journée de la sécurité intérieure". Elles en reprennent pleinement les thématiques.
Une carte permet de connaître les évènements programmés dans chaque département. C'est une opportunité de rencontrer gendarmes, policiers et pompiers, personnels des préfectures qui interviennent sur les accidents de la route. Ces journées associent
également les nombreux partenaires de l'État en matière de sécurité routière, à l'image des collectivités territoriales ou des associations de protections civiles et de leurs nombreux bénévoles. Elles s'adressent à tous les publics, scolaires, familles, commerçants, séniors ou encore élus.
Commentaires :
Ce type de manifestation est une occasion constructive d'établir un lien entre les habitants et les acteurs de la sécurité routière à un moment où le sujet de la sécurité routière fait polémique. Cette polémique ne s'exprime d'ailleurs pas dans les villages de sécurité qui sont mis en place dans les villes, apportant des démonstrations comme la désincarcération d'un véhicule ou les lunettes alcool ou encore la voiture tonneaux.
Pour autant, on peut regretter ce jumelage avec la sécurité intérieure. Ce jumelage résulte du passage de la politique de sécurité routière du ministère des transports au ministère de l'intérieur. La sécurité routière est donc devenue un volet de la politique de sécurité publique. Ce faisant, elle a perdu sa vision systémique construite autour du tryptique : infrastructure/véhicule/conducteurs. La sécurité routière est pourtant d'abord un dysfonctionnement du système de circulation où les gestionnaires de la voirie et les constructeurs automobiles ont aussi leur part de responsabilité ( lire sécurité routière, quel ministère pour s'en occuper ?). De son côté, le ministère des transports s'est désinvesti de la sécurité routière. Les semaines natioanles de la sécurité routière initiées en 1999 par l'ONISR sont devenu semaines de la mobilité et de la sécurité routière en 2004, puis semaine de la mobilité en 2013, perdant en route la sécurité des usagers.