Cette journée européenne sans mort sur les routes fixée cette année le jeudi 26 septembre 2019 est l'aboutissement d'un projet dit EDWARD porté par l'association européenne TISPOL des polices en charge de la sécurité routière. TISPOL fait le constat que chaque jour 70 personnes meurent sur les routes d'Europe dont 10 en France. Chaque minute, 3 personnes sont gravement blessées, avec des conséquences souvent dramatiques pour les familles et des coûts considérables pour la société. Si dans la première partie des années 2010 les pays européens ont réussi à atteindre l'objectif d'une réduction de 50 % de la sinistralité d'ici 2020, depuis 2016 les résultats montrent une stagnation dans la tendance qui compromet la réalisation de l'objectif à échéance.
Les protagonistes du projet espèrent à travers une action européenne ciblée sur une journée (26 septembre 2019), contribuer à une diminution significative et durable du nombre de morts sur les routes européennes par une implication de l'ensemble des usagers de la route en les invitant à modifier de façon positive leur comportement et leur attitude.
Ils invitent tout un chacun engagement à signer la promesse sur le site web d'adopter un comportement plus sûr en proposant une douzaine de recommandations. L'opération est menée par les unités de gendarmerie, en menant localement et en relayant sur les réseaux sociaux des actions de prévention et de sensibilisation auprès du public, en partenariat avec les autorités administratives et les acteurs publics ou privés impliqués dans la lutte contre l'insécurité routière
Commentaires :
Cette journée contribue à maintenir la sécurité routière comme une politique de santé publique prioritaire en Europe comme en France quoique menée par les Forces de l'Ordre, mettant en avant qu'il s'agit dans l'esprit de beaucoup d'abord d'une politique de sécurité publique. Cette communication est une bonne chose bien qu'elle touche essentiellement les usagers sensibles à ces questions.
Il convient aussi d'avoir à l'esprit que l'accident de la route est d'abord un dysfonctionnement du système déplacement routier et qu'il relève davantage d'une politique des déplacements concernant l'infrastructure, les véhicules et les règles de circulation applicable, dont le ministère des transports à la charge. C'est la cohérence de l'ensemble qui produit des comportements adaptés.