Définition :
Véhicule de la sous-catégorie L1e-B conçu et construit pour le déplacement d'une seule personne et dépourvu de tout aménagement destiné au transport de marchandises, dont la vitesse maximale par construction n'excède pas 25 km/ h, équipé d'un moteur non thermique dont la puissance maximale nette est inférieure ou égale à 350W, ayant un poids à vide inférieur ou égal à 30 kg.
Autre terme utilisé plus trivial que la défintion du Code de la Route issu du décret du 14 janvier 2022 : draisienne électrique.
Commentaire :
C'est la nouveauté de ce début d'année. Qui a entendu parlé de ces engins qui conduisent à modifier le Code de la route ? Il s'agit en réalité de petits deux-roues électriques munis d'un siège. Cela ressemble à une draisienne sans avoir à utliser ses pieds. Après ma trottinettes, les jouets d'enfant s'adaptent au mode adulte. Il parait que ces engins seraient très répandus.
Le décret du 14 janvier 2022 assimile ces engins aux engins de déplacement personnel motorisé (EDPM), laquelle il n'est n'exigé ni d'immatriculation, ni carte grise mais suelement une assurance responsabilité civile. Comme un EDPM, ces engins peuvent circuler sur les pistes et bandes cyclables ou sur la chaussée dont la vitesse est limité à 50 ou à 30. Ils sont donc interdit hors agglomération. Le port du casque n'est pas obligatoire.
La multiplication de ces engins électriques fait craindre le pire, à la fois du point de vue de l'accidentalité comme le montre les premiers bilans pour les EDPM de 2020 et de 2021 mais aussi pour la circulation des cyclistes qui vont être entourés d'engins électriques plus sur les voies qui leur sont réservées qu'eux, de sucroît plus rapide et pour les piétons qui subissent déjà de plus en plus de conflits avec les usagers de ces pistes et bandes.
La question est de savoir à qui profite cette reconnaissance de ces engins. Répondent-ils vraiment à une demande ? Est-ce bien encouragé une mobilité durable ? Autant de questions à suivre .