Juillet est traditionnellement l'un des mois les plus meurtriers de l'année avec en moyenne 350 personnes tuées. Ce bilan correspond à un pic du trafic routier à quatre roues mais aussi spécialement à deux roues. Pour ce mois, la part des motocyclistes qui est en moyenne sur l'année de 18% peut dépasser les 30%. Ce mode étant particulièrement météo sensible, le bilan du mois de juillet est très fortement influencé par le bilan de la mortalité motocycliste.
7 septembre 2022 : Inquiétude sur l’insécurité routière !
Selon le baromètre de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 354 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2022.Comparé au mois de juillet 2021 où l'on avait déploré 316 morts sur ces routes, 38 personnes de plus ont été tuées, soit une hausse de la mortalité de 21 %. En année glissante sur les 12 derniers mois, il apparait une hausse de 23 %. Le nombre d'accidents corporels s'établit 4745, contre 5093 en juillet 2021, soit 348 accidents corporels de moins. 6 018 personnes ont été blessées, contre 6 698 en juillet 2021, soit 680 personnes de moins.
Il est donc possible d’observer une augmentation significative de la mortalité conjointement à une très forte hausse du taux de mortalité, soit 75 décès pour 1000 accidents corporels, soit 20% au-dessus de la moyenne annuelle !
Il s’agit d’une dérive inquiétante de l’insécurité routière. Le nombre de personnes tuées en ce mois de juillet est comparable aux mois de juillet d’avant la pandémie à son niveau le plus haut. Il est à craindre que le bilan de la mortalité routière soit autour de 3400/3500, ce qui nous ramènerait une dizaine d’année en arrière.
Certes, les déplacements sont en augmentation par rapport à 2021 mais sans atteindre le niveau d’avant la pandémie. Le coût du carburant pèse lourdement et limite le nombre de km parcourus. Les canicules répétées ont-elles eu un effet négatif sur la circulation ? Cela reste à étudier maintenant, hélas, qu’elles sont à répétition.
Si l’on analyse le bilan par catégorie d’usage, la mortalité des automobilistes du mois se situe à un niveau très haut (156) et en année glissante, nous sommes revenus au niveau de 2019 (1602 sur 12 mois).
Comme traditionnellement en juillet, les deux-roues paient un lourd tribut. La mortalité motocyclistes s’élève à 85, niveau très élevé et celle des cyclistes à 29, également un des niveaux les plus élevés enregistrés. La courbe de la mortalité cycliste est ascendante depuis mi-2019. Certes, le trafic vélo a également augmenté de façon significative mais cette corrélation ne peut satisfaire. Elle se doit d’être enrayé comme fut enrayé une courbe similaire pour les automobilistes dans les années 80. En ce qui concerne les piétons, 44 ont perdu la vie en ce mois de juillet. En année glissante, la mortalité des piétons est revenue à celle de mi-2018. Elle est en constante augmentation depuis le début 2020.
17 août 2021 : L'accidentalité routière revient-elle comme avant ?
Selon le baromètre de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 313 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2021.Comparé au mois de juillet 2020 où l'on avait déploré 293 morts sur ces routes, 20 personnes de plus ont été tuées, soit une hausse de la mortalité de 7 %. En année glissante sur les 12 derniers mois, il apparait encore une baisse de -7 %. Le nombre d'accidents corporels s'établit à 5 006, contre 4 970 en juillet 2020, soit 36 accidents corporels de plus (+1%). 6 609 personnes ont été blessées, contre 6 386 en juillet 2019, soit 223 personnes de plus (-5,7%).
Commentaires :
Le suivi de l'évolution de l'accidentalité est totalement perturbé depuis mars 2021 et le début de la pandémie. Différents scénarii se produisent allant du confinement total à une reprise de vie à peu près normale en passant par des périodes de couvre-feu avec la difficulté qu'elles ne s'appliquent pas forcément sur tout le territoire. C'est pourquoi comparer juillet 2021 à juillet 2020 a un sens relatif, conduisant l'ONISR à proposer l'année 2019 comme référence d'une accidentalité normale.
On notera que le taux de mortalité (rapport entre le nombre de décès sur les routes et le nombre d'accident) a été de 62 pour 1000 accidents, équivalent à celui de juillet 2019. Juillet reste classiquement un mois où ce taux est plus élevé que la moyenne annuelle qui se situe autour de 58.
Le retour à la normalité s'observe au travers de la mortalité des automobilistes. La mortalité des automobilistes est bien plus élevée qu'en juillet 2020 et du même ordre qu'avant la pandémie : 153 automobilistes ont été tués contre 122 en juillet 2020, soit 31 tués de plus.
Ce bilan est légèrement supérieur à celui du mois de juillet 2019 et est semblable aux mois de juillet des années précédentes.
Juillet 2021 a également été hélas le théâtre d'accident faisant plus d'un décès, ce qui était devenu encore plus rare qu'à l'habitude avec un week-end noir du 23 et 24 juillet. Quatre jeunes ont été tués dans un accident dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 juillet 2021, à Amfreville-sous-les-Monts (27). L'utilitaire à bord duquel ils se trouvaient a percuté un mur. Il y avait six personnes de 16 à 18 ans dans le véhicule. Trois personnes sont décédées ce vendredi 23 juillet 2021, dans un dramatique accident de la circulation entre Castres et Brassac dans le Tarn. Un camion a percuté de plein fouet un véhicule. Tous les occupants sont morts.
Pour ce qui concerne les motocyclistes, la forte pluviosité de juillet se traduit par une baisse de leur accidentalité et de leur mortalité.La mortalité motocycliste, avec 77 tués, est inférieure au niveau de la moyenne de ces 10 dernières années.
L'effet météo se retrouve aussi pour les cyclistes dans une moindre mesure puisque la pratique du vélo urbain a notablement augmenté avec la création des coronapistes cyclables. La mortalité cycliste pour juillet 2021, avec 23 cyclistes tués, est inférieure à celle de juillet 2020 (6 tués de moins) mais équivalente à la mortalité de juillet 2019.
Le bilan du mois d'août et de l'été 2021 devrait permettre de confirmer ou d'infirmer cette tendance décevante d'un retour à la normale en matière d'accidentalité
Juillet 2020 : sixième baisse mensuelle consécutive de la mortalité routière dans le contexte pandémique
Selon le baromètre de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 291 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2020.Comparé au mois de juillet 2019 où l'on avait déploré 328 morts sur ces routes, 37 personnes de moins ont été tuées, soit une baisse de la mortalité de -11,3%. En année glissante sur les 12 derniers mois, il apparait une baisse de - 12,2 %. Le nombre d'accidents corporels s'établit à 4 997, contre 5 287 en juillet 2019, soit 290 accidents corporels de moins (-5,5%). 6 402 personnes ont été blessées, contre 6 792 en juillet 2019, soit 390 personnes de moins (-5,7%).
Commentaires :
L'effet de la pandémie sur le trafic et les comportements semble se poursuivre avec pour effet de réduire l'insécurité routière. Selon les sources CEREMA, depuis le déconfinement le 11 mai dernier, le trafic remonte progressivement et régulièrement pour atteindre, début juillet, un niveau supérieur d'environ 10% à sa valeur enregistrée en février (source Cerema) sans retrouver pour autant le niveau habituel d'un mois de juillet.
Cet effet en ce mois de juillet, troisième mois suivant le début du déconfinement est nettement moins important que mai et avril, signe peut-être d'un retour « à la vie d'avant ». Ne pas oublier, hélas, les deux dramatiques accidents, survenus dans la Drôme puis dans l'Aisne, où respectivement cinq et quatre enfants ont perdu la vie. D'ailleurs, le taux de mortalité de juillet correspond à celui de la moyenne annuelle enregistrée habituellement de 58 tués pour 1000 accidents corporels. La mortalité des motocyclistes, qui pèse souvent en juillet est identique à celle de juillet 2019. Celle des cyclistes est en légère hausse (+ 6 tués) soit 29 cylistes tués, conséquence probable de la hausse de la pratique de ce mode de déplacement en relation avec la réalisation de pistes cyclables temporaires. Finalement, cette baisse de la mortalité routière concerne encore essentiellement les automobilistes avec pour ce mois - 18 tués, nombre équivalent à celui de février. Cette baisse concerne aussi les piétons (-8 tués), nombre équivalent à celui de janvier. Curieusement, les piétons ont connu une hausse en mai et juin par rapport à l'année précédente, sans explication évidente.
Juillet 2019 : Selon le baromètre de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 328 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2019. On avait également déploré en juillet 2018 328 morts sur ces routes en données corrigées (234 en première esstimation). La mortalité est donc stable. En année glissante sur les 12 derniers mois, la mortalité est en baisse de - 2,7 %. Depuis le début de l'année, elle est en très lègère baisse de -0,5 %.
Commentaires :
Pour le deuxième mois consécutif, la mortalite routière ne varie pas par rapport à l'année précédente. Ce bilan mensuel est le premier après l'application sur un an complet du 80 km/h sur les routes bidirectionnelles hors agglomération. En théorie, l'effet de la mesure ne joue plus. Pour autant, elle peut encore en avoir puisqu'elle fait encore débat, la possibilité de réhausser cette vitesse à 90 étant reportée car la loi d'orientation sur les mobilités où se niche l'article dérogatoire n'a pas encore été votée. De surcroit, les nombreux radars détériorés reprennent progressivement du service. On observe pourtant une tendance à la hausse de la mortalité des automobilistes depuis mai après la baisse spectaculaire d'avril. Juillet 2019 a été marqué par un accident mortel à un passage à niveau provoquant le décès de quatre personnes.
Il est toujours difficile d'interpréter ces variations mensueles à l'excpetion d'effets calendaires, ce qui n'est pas le cas de ce mois de juillet. Seul, l'effet de la météo permet un début d'interprétation bien qu'il reste encore méconnu. Quels sont les effets sur l'accidentalité des canicules exceptionnelles que nous venons de vivre en ce mois de juillet ? Curieusement, on remarque une baisse sensible de la mortalité des deux-roues comme en juin, ce qui pourrait laisser supposer que si les grosses chaleurs encouragent l'usage du deux-roues, les canicules exceptionnelles de juin et juillet pourraient les décourager.
Juillet 2018 : Selon le baromètre de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 324 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2018. Comparé au mois de juillet 2017 où l'on avait déploré 343 morts sur ces routes, 19 personnes de moins ont été tuées, soit baisse de -5,5 %. En année glissante sur les 12 derniers mois, la mortalité est en baisse de - 5,3 %. Depuis le début de l'année, elle est en baisse de -6 %.
Commentaires : On attendait beaucoup les résultats de ce mois de juillet qui marque le premier mois où la vitesse maximale autorisée sur les routes bidirectionnelles hors agglomération est dorénavant de 80 km/h. La mortalité baisse et c'est une grande satisfaction d'autant qu'il s'agit du cinquième mois consécutif à la baisse, situation qui n'était plus arrivé depuis l'année 2013 entre mars et septembre. La tendance de la mortalité est enfin à la baisse de façon continue depuis novembre dernier.
Il était possible d'espérer avec la mesure à 80 une baisse en moyenne de 10% de la mortalité par mois. Ce mois est donc un peu en retrait de nos espérances d'autant que la canicule d'un part et la hausse des carburants d'autre part sont en général en faveur d'une baisse de l'accidentalité. Rappelons que le moins mauvais mois de juillet 2014 avec 302 personnes tuées. Plusieurs explications sont possibles à cette « contre-performance ». D'une part, le phénomène de la coupe du monde qui s'est terminé mi-juillet avec la victoire de l'équipe de France. Le 13 juillet 1998 fut une des journées les plus meurtrières de l'époque avec plus de 50 décès. Juillet 98 fut d'ailleurs un mois médiocre. Il faudra attendre le bilan jour par jour pour vérifier cette hypothèse.
D'autre part, rappelons qu'en été, la mortalité des deux-roues représente plus du tiers de la mortalité du mois. Le résultat du mois de juillet et d'août dépend beaucoup du bilan de leur accidentalité qui est particulièrement météosensible. En l'espèce, la canicule encourage les déplacements en moto ou à vélo avec parfois plus de prise de risque, notamment en terme d'équipements, la chaleur n'encourageant pas le port du casque. L'ONISR annonce 97 tués pour les motocyclistes et 29 pour les cyclistes soit 36% de la mortalité du mois.
Juillet 2017 : La mortalité du mois de juillet 2017 se situe dans la moyenne des mois de juillet des sept dernières années. 346 personnes ont perdu la vie soit dix personnes de moins qu'en juillet 2016 selon le baromètre de l'ONISR. Il s'agit donc d'une variation de -2,8 % non significative qui maintient la pente d'évolution de la mortalité à la hausse au rythme d'un peu plus de 2% par an depuis 2014. Certes, juillet est traditionnellement le mois le plus meurtrier de l'année mais ce bilan reste désespérant d'autant que la plupart de ces accidents mortels sont évitables. Ils sont le résultat d'un enchaînement d'erreurs humaines à tous les niveaux. La lecture du rapport du BEA-TT qui vient d'être publié sur le drame de Puisseguin le démontre de nouveau. Le slogan de la Sécurité routière le dit bien « tous responsables » et pas seulement l'usager de la route. Il est urgent que les responsables locaux, à commencer par les Préfectures et les conseils départementaux, se remobilisent pour lutter contre l'insécurité routière, à commencer autour d'enquêtes systématiques sur leurs accidents graves afin de prendre les mesures immédiatement opérationnelles pour y remédier. L'actualisation du Document Général d'Orientation (DGO) qui débute à la rentrée dans chaque département est une opportunité à saisir par les associations pour faire pression.
Juillet 2016 : La mortalité routière de juillet 2016 par rapport à celle de juillet 2015 ne connait aucune évolution. Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 352 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en juillet 2016. Comparé au mois de juillet 2015 où l'on avait déploré 353 morts sur ces routes, une personne de moins a été tuée, soit une baisse de -0,3%. Sur les sept premiers mois de l'année, le nombre de personnes tuées est en hausse de 1,5 %, ce qui représente 28 personnes tuées en plus, par rapport aux sept premiers mois de l'année précédente. En année glissante sur les 12 derniers mois, la hausse est de 3,1%.
Juillet est traditionnellement un des mois les plus meurtriers de l'année. Le mois de juillet 2014 avait échappé à cette règle. Juillet 2015 était hélas revenu à la normale. Cela s'est traduit par une forte hausse de +19,3%. Juillet 2016 égale donc juillet 2015. Il n'y a guère d'évolution à la baisse de la mortalité. La tendance reste même à la hausse de quelques pourcents. Le spectre d'une troisième année consécutive à la hausse se précise. Certes, juillet 2016 a présenté un calendrier assez défavorable par rapport aux années précédentes puisque ce mois comportait 5 week-ends complets. Sans cette configuration, une légère baisse aurait pu être constatée de 2 ou 3%. Cependant au niveau d'une année, ces effets calendaires se neutralisent. Seule, les conditions météorologiques peuvent avoir un effet significatif en comparant un mois d'une année sur l'autre pouvant dépasser les 10% et d'une année sur l'autre pouvant dépasser les 3%.
En l'espèce, les conditions météorologiques de ce mois de juillet n'ont présenté aucune particularité ayant pu impacter la mortalité. Juillet a été également marqué par deux évènements dont il est difficile de connaître l'impact sur l'accidentalité, à défaut de connaître encore la
mortalité jour par jour.
Le premier concerne l'Euro de football qui a connu un succès populaire avec l'accès de l'équipe de France en finale. Ce contexte de liesse populaire peut être source de prise de risque et donc d'accidents comme il a été constaté lors du Mondial de 1998.
Le second concerne le tragique attentat survenu le 14 juillet à Nice. Il a constitué un énorme choc émotionnel dans tout le pays. Aucune étude n'a encore étudié les effets de telles circonstances sur les comportements en général et ceux au volant en particulier.
Juillet 2015 : Juillet 2015 enregistre une hausse inquiétante de la mortalité routière par rapport à juillet 2014, soit + 19,3%, la cinquième plus forte hausse mensuelle depuis 2002 (baromètre de l'ONISR). Cette hausse confirme hélas la tendance très préoccupante à la hausse de la mortalité apparue au cours de l'année 2014.
Cette tendance semble s'être installée durablement, induite par la tendance à la hausse de la mortalité des seules véhicules légers amorcée elle dès janvier 2014 et se poursuivant de façon régulière, y compris en ce mois de juillet.
De surcroît, cette tendance est amplifiée ce mois-ci par des conditions météorologiques caniculaires et surtout souvent orageuses qui sont défavorables à la sécurité routière à contrario du mois de juillet 2014 qui fut frais et pluvieux.
Cette forte hausse s'explique en partie du fait de la mortalité en forte hausse des motocyclistes qui circulent davantage lorsque les conditions météorologiques leur sont favorables. Pour ce qui concerne les véhicules légers, on note aussi une hausse de l'ordre de 4 % par rapport à juillet 2014 alors que des conditions météorologiques pluvieuses ne sont pas davantage favorables pour ces usagers que des conditions anticycloniques. Rappelons que plusieurs biais faussent ces comparaisons mensuelles. Outre les conditions météorologiques qui ont pu impacté la mortalité de juillet à hauteur de + 10% en relation avec la hausse de la mortalité motocycliste, il y a aussi l'effet calendaire. Ainsi, juillet 2015 comptait 5 vendredis contre 4 en 2014, ce qui a aussi augmenté de 1% environ la hausse. A contrario, le 14 juillet 2015 , un mardi, a été plus favorable que celui de 2014 placé un lundi. Au final, en corrigeant ces effets, la hausse de la mortalité reste élevée. Elle peut être estimé de l'ordre de +8%. Rien pour l'instant, nous permet d'espérer un renversement de tendance. L'annonce des 26 mesures et leur application pour certaines le 1er juillet ne semblent pas avoir eu un effet d'anticipation. Bien au contraire, il est à craindre, à la lecture des résultats de 2014, que la tendance à la hausse se confirme avec probablement de mauvais mois d'août, novembre et décembre que septembre et octobre auront du mal à contrebalancer. Après une augmentation en 2014 de +3,8%, il est à craindre que l'année 215 se termine aussi avec une augmentation de la mortalité à peu près du même ordre alors que pour atteindre l'objectif de moins de 2000 personnes tuées en 2020, il faut enregistrer une baisse annuelle de -8%.