Définition :
La piétionnisation consiste à rendre à l'usage stricte des piétons une zone ou une rue qui était ouverte à la circulation des véhicules.
Commentaires :
La piétonnisation des rues a débuté en France dans les années 1980, d'abord dans les centres-villes dans le cadre des Plans de circulation, financés par l'Etat à hauteur de 50%. Cette pratique d'aménagement revenait à supprimer la chaussée et les trottoirs pour ne faire qu'un espace uniforme comprenant une ou plusieurs rues, voire plus rarement tout un quartier, strictement réservé aux piétons, enrichi de mobiliers urbains (bacs à fleur, bancs, ). Longtemps appelée zone piétonne, le terme retenu par le Code de la Route fut aire piétonne
La piétonnisation présente des avantages pour le piéton mais également des inconvénients. Cela dépend notamment de son statut selon qu'il est riverain, habitant de la ville ou touriste.
Quelques évaluations ont mis en évidence ces subtilités qui rendent la décision de piétonniser pas toujours aussi évidente. Lire à ce sujet l'article suivant sur la piétonnisation du centre-ville de Bruxelles.
La défintion de l'aire piétonne a évolué au cours des années, autorisant notamment la circulation des vélos et plus récemment des EDPM. Ces véhicules ne doivent pas dépasser l'allure du pas, ce qui noramlement doit conduire l'usager à mettre pied à terre, ce qui est rarement le cas. La présence d'ue ligne de tramway est aussi anachronique.
La transformation d'une rue ou d'une zone en zone de rencontre ne constitue pas une piétonnisation. En revanche, la piétonnisation d'une rue ou d'un quartier demande un travail sur son accessibilité en transport collectif, à vélo et à pied et à écarter l'accessibilité en véhicules motorisés.